A mon enfant, le bien aimé
Je t’ai vu apparaître un matin d’hiver
et grandir aux côtés de ta gentille mère,
souriant du matin au soir
sans jamais réclamer à boire,
imposant toujours ta bonne humeur
même quand ce n’était pas l’heure,
bercé par les chants du désert
ou les oiseaux bien en chaires,
Ne te souviens tu pas
Après les repas
N’écoutant ni ton père
Ni et encore moins ton frère
Invitant tes amis à la fête
Virevoltant, les yeux dans ta casquette
Enfourchant ta bicyclette
Réclamant des cassettes
Sans savoir où les mettre.
Aujourd’hui, il est temps d’être,
Indépendant d’un révolu passé,
Responsable sans abuser
En apprenant à écouter.