Sohamino

jeudi 27 juin 2013

Je ne suis que

mercredi 19 juin 2013

j'ai trempé ma plume

J'ai trempé ma plume immaculée
dans le creux d'un encrier
Avec le temps, elle en a connu
même parmi les plus farfelus
des étroits, des profonds, des gros
Des moches, insignifiants, des beaux
Des modèles à l'encre rouge
d'autres où la plume bouge.
Des fois, on ne voit rien,
souvent la plume s'y sent bien
quand c'est bien humide,
et qu'elle n'a point de rides
Ces encriers ont fait mon bonheur,
m'en ont fait voir de toutes les couleurs
Ils m'ont aidé à traduire mes sentiments
Et presque par tous les temps
Ils étaient là pour mes plus belles pages
Pas forcément les plus sages
Un jour je les mettrai dans un tiroir
Ca serait la fin d'une belle histoire
La plume ira se reposer
Pour un repos bien mérité
Moi j'abandonnerai tous mes jardins
pour m'interroger sur mon destin.

grisâtre

Grisâtre

Il fait un temps gris
qui se prête à la poésie.
Mais j'en n'ai point envie.
Et pour aujourd'hui
Et jusqu'à tard la nuit
J'ai surtout envie
D'être agréablement ébloui
Par les joies de la vie
Et ne pas mourir d'ennui
Face à un paysage terni
Par une froide pluie
À bientôt les amis ♥

Rendez vous mystère

Rendez vous mystère
Loin de mes affaires
C'est dans 1 heure
Pour mon bonheur
Un peu trop agité
Mais Bien déterminé
À en faire un moment
De pur renoncement
Comme dans un tour de magie
Au plaisir de la vie.
J'ai mangé mon pain noir
La veille au soir.
Maintenant, je vois mieux
Grâce à mes yeux
Et non à mes vieux
Qui sont aux cieux
Oubliées les règles
Je me sens des ailes
Libre comme l'aigle
Léger comme l'hirondelle
Je plonge dans mes rêves
Le temps d'une trêve
Je suis Adam sans Ève
Libérant ma sève
Avant qu'elle ne soit fève
Et s'élève pour devenir élève

partout où

Partout où les drapeaux flottent
Règnent les bruits de bottes
Qui sentent souvent la crotte

Partout où les gens se laissent faire,
la liberté se paye très chère
et le dernier mot revient à la guerre.

Partout où on vénère les dictateurs,
on ne connait que la peur
et le peuple subit le malheur.

Partout où on lève la tête,
c'est que pour bientôt sera la fête
et le peuple ne sera pas en reste.

Partout où on rejette la tyrannie,
c'est la fin des hégémonies
Et le début d'une nouvelle vie

commémorations

Il n'a rien à faire de la paix.
Il préfère mener la guerre,
même s'il en fera les frais,
comme avant, son grand -père .
Il n'a du passé rien conservé,
aucune trace de séquelles.
Les plaies se sont refermées
sur les blessures cruelles.

Quelques bandes vidéos
De l'actualité de l'époque
Rappelle les jeunes héros
Dont même les médailles se troquent

Comme partout avant
La même effervescence
On va de l'avant en oubliant
Les vielles souffrances.

Les jeunes rêvent des anciennes gloires
Fiers d'un passé imaginaire
Ils veulent vraiment y croire
quitte à le payer très cher.

Ils finiront par retomber sur leurs pieds,
écorchés dans leurs certitudes,
déçus par les effets de la réalité,
Et surtout par toutes les ingratitudes.

voyage en mer

Mon écriture tangue sur le papier
Au gré des mouvements du chalutier

qui avance sur une mer point agitée
Dans un bruit sourd auquel on s'est familiarisé.
C'est l'heure du petit déjeuner
J'ai envie de tartines beurrées,
accompagnées d'un bon café
J'attends que d'autres puissent se lever .
Je déteste ne pas partager
Et ne pas être accompagné
Avec cette mission au service de l'humanité
Il s'est créé une forte solidarité
entre personnes très variées
avec de fortes personnalités
qui ont su se surpasser
pour que la mission puisse se réaliser

un moment de plaisir

Je n'ai pas voulu,
au tout début,
Jusqu'au bout aller,
même si j'étais tenté.

Je la toisais de haut,
en pensant à mes mots.

Et pourtant j'en avais envie
De la prendre dans mon lit

La caresser d'une main habile
Avec l'expérience du joueur de billes

Je voulais faire durer le plaisir
Plutôt que vite partir
Attendre d'avoir des sensations
Que me lancer dans la composition
D'un instant de bonheur
Pour le plaisir des cœurs

Je n'étais pas assez chaud
Et je voulais du beau
Elle était déjà bien mouillée
Prête à m'embrouiller
Chaude et toute rose
Elle voulait être prise
Je la regardais
Oh que ça me plaisait
Elle était rigide
Mais pas frigide
Une belle courbure
Mais sans dorure
La tentation était grande
Mais il faut le comprendre
Je devais être prêt
C'est pourtant vrai
La blancheur de sa peau
Ne souffrait d'aucuns maux
Je voulais me surpasser
Mais sans me presser
d'abord penser mon œuvre
Avant les manœuvres.
Le moment était venu
De plonger la plume velue
Dans le liquide fluide
Béni par un druide
Et de la faire glisser
En profondeur
Et avec douceur
En appuyant sur chaque détail
Sans jouer la canaille
J'avais envie de livrer
Aux esprits tourmentés
Le meilleur de mes écrits
Avec des idées pétries
Dans le creuset de la vie
Cette page est toute noircie
De mes vers et de plis
La belle page blanchie
pure comme la vierge marie
Je l'ai couverte d'orties
Qui s'y frotte, tant pis
Et puis ça se savoure
Un peu Comme l'amour
Il faut y avoir goûté
Avant de détester
Il est temps de déposer
La plume dans l'encrier
Et de vous soumettre ce poème
À vous tous, esprits de bohème
Profitez en
Tant qu'il est temps
Tout peut disparaître
Et ne plus renaître
Je pars pour un long voyage
Au pays des rois mages

Bonjour

Avant d'attaquer
cette journée chargée
comme le ciel gris
qui pèse sur nos esprits
je vous offre un peu de poésie
pour vous ouvrir l'appétit
et vous aidez à démarrer
la matinée d'un bon pied

Mon poème, il est né un soir

Mon poème,
tu ne peux y croire
Il est né un soir

Il n'aurait pas du exister
Si elle avait décroché
Le petit combiné
Elle en avait rien fait.
quand il sonnait
Elle le regardait.

Ce combiné, elle le haïssait
quand d'aimer , il l'empêchait
Mais c'est avec lui qu'elle partageait
Les bons moments, les instants vrais,
La voix qui en elle vibrait
Les mots délicieux qu'elle découvrait
Quand ils arrivaient en jet
C'était son jardin secret
Qui de la laideur du monde , l'isolait.

Ados égarés

Ados égarés
à l'âge périmé,
ils ont choisi de s'aimer
sans être perturbés
par les regards désabusés
des témoins dépassés
choqués par leur amour
au grand jour
né d'une rencontre furtive
de deux âmes fugitives
libres d'une étreinte
véritable contrainte
subie dans leur existence
en véritable souffrance.
Les voilà nos amants,
des regards , se jouant,
main dans la main
se glissant des câlins
de bonheur plein
et sans penser à demain.

bonheur à deux

Hier, j'ai croisé le bonheur
celui que partagent deux coeurs.
J'étais de bonne humeur,
en compagnie de ma jolie fleur,
aux milles couleurs
et aux belles valeurs.
Nous avons oublié nos peurs
et surtout le monde des horreurs
pour un intense moment de bonheur