Sohamino

samedi 12 novembre 2016

Le bonheur

Le bonheur se partage
et n'est pas un mirage.
Le bonheur a un visage
qui fait des ravages.
Le bonheur délivre son message 
sur de simples pages
Le bonheur s'exprime sans rage 
mais ignore les marges

Histoire de ma vie

J'ai écrit des deux mains,
l'histoire de ma vie,
affalé dans mon lit.
Sans attendre les lendemains,
j'ai étalé mon moi
en bravant la loi.
J'ai choqué les puritains,
qui pissaient dans leurs strings
aussi étroits que leur esprit  bling bling.

J'ai défendu les enfants des putains
condamnés à l'enfer 
pour punir leur mère.

J'ai avalé les mêmes refrains
durant les années pathétiques,
qui n'avaient rien d'éthiques
servis par des politiciens 
qui nous prenant pour des cons,
nous ont pénétrés, profond.

Aujourd'hui, ils sont toujours aussi malins 
à se donner de l'importance,
profitant, de notre ignorance
et nous tenant bien loin
de leurs tristes desseins.

mardi 8 novembre 2016

Duel




La vie refuse de déserter

malgré la douleur 
qui dévore mon corps. 
Elle s'agrippe comme une désespérée 
à sa dernière heure 
refusant de subir son sort. 
Elle lutte avec admiration 
dans un duel à mort 
qui ignore l'incertitude 
d'une finale solution 
qui scellera son sort 
en toute quiétude.

A Dieu, mon Oncle

Il nous a quittés

dans la journée,
entouré des siens
qui étaient tous biens.
La tête toujours haute,
celui qui avait la cote
est parti,
laissant une vie
bien remplie.

C'était didi,

mon oncle tant chéri
qui n'avait aucun ennemi
parmi les Biskris.
C'était un bon infirmier
qui avait à l'hôpital,  exercé 
pendant de longues années
sans se préoccuper
de sa propre santé.
Il était le meilleur
en toute heure,
un homme de coeur
courageux et sans peur.
A nous tous, il va manquer
Je suis profondément peiné
Adieu mon oncle.


samedi 5 novembre 2016

Les Vieux, Ils travaillent, je vous le jure

Je les ai vus
dans la rue.
le regard dur,
je vous le jure. 

Ils marchaient, le pas lourd
en direction de la tour.

Ils étaient vieux
pas forcément pieux.
Ils avançaient,
le visage défait,
tenant dans leurs mains
les journaux du matin . 
Oh ce n'est pas par choix 
Et aucunement par foi
C'est leur métier 
de retraité.
c'est presque la fin 
mais ils ont encore faim.
Peut être d'espoir 
Même s'ils ne veulent pas y croire 
Avec la conjoncture,
C'est la déconfiture .
Le loyer à payer
et les enfants à élever 
Une pension de misère 
pour une vie de galère.

Ils lèvent la tête au ciel
pour ne voir qu'un soleil cruel
qui ne réchauffe pas les cœurs
ni éloigne les peurs .
A l'horizon point d'avenir.
Ils marchent pour mourir 
Debout dans un coin,
en silence et très loin.
(Th)

lundi 10 octobre 2016

Rime en al

Ça vous dit un bain matinal !
Ça ne devrait pas faire de mal
avant de satisfaire sa fringale
et se mettre au travail
les pieds en éventail.

Le temps s'est arrêté




Le temps s'est arrêté,
un peu avant l'été .
Je venais de glisser,
du haut d'un escalier.
C'était la pause café,
prise en toute amitié.
Je m'étais étalé
ou plutôt éclaté.
Tout le monde était choqué
en voyant l'état de mon pied,
le médecin du samu, alerté,
aussi bien que les pompiers.
Je n'avais pas encore réalisé
ce qui venait de m'arriver

avant d'avoir été shooté.
J'étais en train de délirer,
tout filait en accéléré.
Le sang partout avait giclé,
d'un pied, tout en pièces détachés.
J'avais assez de conscience,
pour faire une dernière confidence.
Même si j'étais en confiance
avec des gens pleins de bon sens,
je craignais le pire,
celui de partir
et ne plus revenir.

Toutes sirènes hurlantes,
on se prit une pente
à l'approche du giratoire,
direction le bloc opératoire.
L'équipe était au grand complet
pour en découdre avec ma plaie .
J'optai pour la péridurale
et je n'eus point mal.
Je pensais être sorti d'affaire
mais ce fut tout le contraire.
La fatale solution
qui était l'amputation
était toujours d'actualité
en cas d'infection généralisée
Il me fallait patienter
et surtout espérer
que tout allait bien se passer.
Pendant plusieurs semaines
J’étais réellement en peine
avec de belles migraines.
J'avais la jambe en chantier
qui n'arrêtait pas de m’irriter.
Elle n’échappait pas aux regards.
On aurait cru une oeuvre d'art.
J'allais la supporter malgré moi
pendant de nombreux mois........

(Tahar Houhou)

..................................à suivre....(septembre 2016)

dimanche 2 octobre 2016

Espoir

Il y a ceux qui espèrent voir le bout du chemin
et ne plus chantonner les mêmes refrains,
d'autres qui ne veulent pas en connaître la fin.
Ils appréhendent les lendemains 
qu'ils espèrent lointains
même s'ils rêvent d'un autre quotidien

samedi 1 octobre 2016

les douleurs de mon coeur

je te promets de transformer tes douleurs en bonheur
de faire de ta sueur,une rivière de couleurs,
de te faire découvrir le 7 ième ciel
où tu seras l'unique merveille.
Je t'offrirai les plus belles soies d'orient
pour te protéger des regards malveillants.
Tu marcheras sur un tapis de diamants
des noirs et des tous blancs
qui t'évitera les sables mouvants
et en avançant tout droit devant
tu trouveras un beau pur sang
qui donnera vie à tes rêves d'enfant.
Toutes ailes déployées, face au vent,
il te fera miroiter les parfums du Liban,

la plus belle perle du Levant
avant de foncer sur les terres d'Iran
sans craindre le moindre tremblement
et survoler la belle Ispahan

avant de croiser les cerf-volants
de sa voisine l'Afghanistan,
rejoindre l'Himalaya et ses points culminants.
Hésitant entre le Népal et le Bouthan,
tu glisseras tel sur un toboggan
vers les plaines du  Pakistan
pour retrouver l'Inde et son Océan
et tournant le dos à Ceylan
tu feras escale au pays des Birmans
avant de retrouver au pays du soleil levant
ton prince charmant.



Le petit vieux

Il s'est réveillé,
bien fatigué,
les larmes aux yeux,
ceux d'un petit vieux.

Il a beaucoup travaillé,
sans s'être senti exploité.
Il était dans l'ingénierie,
dans Le monde de la chimie.
Il lui avait tout donné,
même ses plus belles années.

Malgré les odeurs,
c'était son havre de bonheur.
Il l'avait tant aimé,
son difficile métier.
Un jour, il était en plein forage,
à contempler les nuages
ou dans un bureau, enfermé,
à mettre de l'ordre dans ses dossiers.
Ce n'était pas de tout repos
mais il ne fallait pas en piper mot,
toujours s'effacer
malgré les difficultés,
souffrir en silence,
en toute circonstance
  à en détester
de ne pas dire la vérité,
au service des autres
tel un apôtre,
regardant ses photos jaunies,
souvenirs d'une autre vie.
Il ne pouvait effacer
ce qui était sa réalité

lundi 22 août 2016

Fil d'ariane

La voici, notre charmante infirmière,
tout de blanc vêtue et pas peu fière.
Ne vous fiez pas aux apparences,
Elle est toute en transparence.
Si elle arrive fâchée et agitée sur les côtés
avec son air de chef bien déterminé,
fermez les yeux et laissez passer,
l'orage finira par se dissiper
et vous finirez par retrouver
notre infirmière bien aimée
qui sait si bien animer
les nuits chaudes de l'été
avec ses rires aux éclats
qui mettent en émoi
et même dans l'embarras
ses collègues trop occupés,
à gérer des personnes âgées
qui espèrent vite être soignés.
Quand, elle se réveille du bon pied
alors, c'est la fête assurée
et les nuits deviennent aussi animées
que les journées les plus chargées.
Une fois , des bobos, débarrassé,
on aura du mal à l'oublier
celle qui ne nous a jamais lassés
de son dynamisme contagieux
réservé aux bienheureux.