Sohamino

lundi 24 décembre 2012

Loin de moi, loin de toi

Loin de moi, loin de toi


Loin de tes lèvres, je manque d'oxygène
Loin de tes yeux, je ne suis plus heureux
tu me manques oh ma douce reine.
Je me sens seul parmi tous ses gueux.

Reviens près de moi en ton domaine
là où le ciel est toujours bleu
 Tout le monde est dans la peine
Les oiseaux ont même déserté les lieux

Je tremble pour le pauvre Chêne
qui commence à se faire vieux
Moi même , je suis à la traîne
mais tout peut changer si tu le veux.

Tous les matins ,je scrute au loin, la plaine
espérant deviner ta chevelure couleur  feu
que même les plus durs peignes
n'ont pas réussi à en démêler les noeuds.

A l'horizon , les lumières s'éteignent
pour laisser place au silence douloureux.
C'est ainsi depuis ton départ mais ta fuite est vaine
Je t'aime toujours et de mieux en mieux.








dimanche 25 novembre 2012

Palestine sous les bombes

Elles étaient tombées
Dans un bruit lourd
À l'heure du thé
Derrière la cour

C'était chez le voisin
On avait rien vu
Sauf les chiens
Qui avaient tout entendu
Les terribles explosions
Que nous, devenus sourds
N'y prêtons plus attention
Même en plein jour.

Le ciel était parsemé
De mille lumières
Qui venaient s'écraser
Comme de laides pierres

Sur les petits enfants
Qui imaginaient la fête
Et les bras en avant
Levant bien haut la tête .

Ils devinaient des fusées
D'un joli feu d'artifice
Qui allaient les décapiter
Pour un ultime sacrifice.

Les lumières s'éteignirent
Dans un silence mortel
Avant d'entendre gémir
Dans un semblant de rituel.

Une myriade d'ambulances
Sirènes hurlantes .
Démolissant un peu plus l'ambiance
Dans une longue déferlante
De points lumineux clignotant
Qui formaient un long cortège
On aurait cru un serpent.
Le silence allait vite revenir
L'événement ne sera plus qu'un souvenir
Toujours les mêmes à subir
Et encore les mêmes à punir
Et à faire encore plus souffrir
En prenant beaucoup de plaisir
Un peuple qui refuse de partir
Un peuple qui refuse de mourir

Innocence syrienne



Un enfant,
qui gît sur le sol.
Un enfant ,
qui n'a pas eu de bol.
Un enfant
victime d'une armée folle.
Un enfant,
qui ne jouait aucun rôle.
Un enfant ,
mort à cause d'une Onu molle.
Un enfant ,
qui avait l'avenir devant lui
et qui a pris le chemin du paradis.
Il est né en Syrie,
c'était son unique pays.
Bashar lui a ôté la vie
et ses parents sont anéantis.
Le spectacle est fini,
vous pouvez continuer à regarder votre série
.

dimanche 18 novembre 2012

La gentillesse

C'est pourtant tellement simple,
de s'échanger des sourires.
C'est pourtant tellement simple,
un bonjour même pour rire.
Ça ne coûte même rien
de saluer son voisin.
C'est moins pénible
que de faire le terrible.
J'ai encore en mémoire,
cette famille sur le trottoir,
qui attendait que la chaussée se dégage,
avant qu'elle ne s'engage.
Je m'étais arrêté
pour qu'elle puisse passer.
Je regardais l'enfant
avancer doucement,
le regard serein,
tenant sa maman par la main. Et puis soudain sans prévenir,
Il se retourna pour m'offrir
son plus beau sourire,
d'un très beau geste
des plus modestes
et d'une grande politesse,
tout plein de tendresse.
Il se renouvelât à nouveau
Un peu plus haut.
Des actes simples qui font du bien.
Des actes simples pour moins que rien.
A la portée de tout un chacun
pour donner un sens au mot humain.

Aux urgences

Je suis allongé sur un brancard
comme un vieux tocard.
Il est assez tard
et je commence à en avoir marre.
J'ai été bien pris en charge
par une doctoresse bien sage
et une médecin stagiaire
qui a déjà fait de l'humanitaire.
Elle se prénomme Caroline,
une voix douce comme de la lanoline.
J'adore sa charmante compagnie,
elle me réconcilie avec la vie.
Elle a sur le front une belle mèche
et comme elle vient d'Ardèche,
elle ne peut qu'avoir mon estime
même hors des moments intimes.
On m'a fait subir des tests
et pour ne pas être en reste,
on m'a questionné
comme à la récré.
J'ai bien répondu
sans être pris au dépourvu
mais le temps passe
et là vraiment je me lasse,
de voir des infirmiers
passer comme des lévriers,
croiser des stagiaires
toujours en affaire
dans le couloir trop bruyant
où on distingue des hurlements.

Déjà vint trois heures
et encore ici à contre cœur
Vivement une bonne nouvelle
pour aller battre des ailes
comme les oiseaux,
loin des hôpitaux .

mercredi 7 novembre 2012

Le poète a disparu



 
Sa plume a parcouru ses pages
et nous a transmis ses messages

fruits de ses voyages
aux pays des mirages.

Il avait conquis nos coeurs
en nous offrant du bonheur
et surtout en apaisant nos peurs

héritées de nuits d'horreurs
Il a été par ses écrits
un baume pour nos vies
et encore quand je le lis
j'oublie mes soucis

Alors oui, il a disparu mais pas son esprit que j'ai vu,
encore hier dans la rue
et pourtant je n'avais pas bu

Il était dans l'âme des gens
qui étaient là, le regard errant
tous derrière et lui devant,
avançant le dos au vent.

Aujourd'hui, Il s'en va rejoindre le cimetière ,
L'aboutissement de nos galères
Les souvenirs seront vite couverts
Par le temps et le lierre
Et d'autres guerriers et guerrières
Reprendront le combat avec les pierres
Laissées le long des routes forestières
Pour bâtir des ponts pour un monde sans frontière.

dimanche 4 novembre 2012

Les naufragés de la vie

Ils sont nombreux les naufragés
qui cherchent leur destinée .
Ils errent dans les eaux tourmentées
avec ou sans bouée
espérant sur un nuage, flotter.
Ils sont là encore à minuit,
cherchant à construire leur vie
mais Ils n'ont rien trouvé
et pourtant ils ont cherché.
Du temps ils ont passé
parmi les oubliés
mais aussi les déracinés
à toujours espérer
un jour la liberté
dans les bras de leur bien aimée

mercredi 24 octobre 2012

Mon identité



J'ai frappé à la porte de mon identité.
Je n'ai pas reconnu mon passé.
M'aurait on menti,
sur l'histoire de ma vie ?
Tout semblait si clair
avant ce dernier hiver.
Aujourd'hui tout devient flou.
Je suis au fond d'un trou.
Aidez moi à en sortir
et très loin partir
pour retrouver qui je suis.
J'ai peur des puits
et ne me parlez plus des tunnels,
c'est pour moi trop cruel

vendredi 19 octobre 2012

La chatte du voisin

Derrière ma piaule
un chat miaule.
Un bruit de patte
C'est la chatte

Elle réclame son lait
Je dois vous laisser
Et c'est ainsi tous les matins
C'est celle du voisin.
Quant au soir
Elle aime aussi boire
et des câlins recevoir
.
Heureusement que la nuit,
elle me laisse tranquille.

jeudi 18 octobre 2012

Peine

Mon cœur saigne
Je suis en peine
Victime de la haine

Je croyais en ma reine
Mais trop hautaine
Et pas assez humaine.

Mêmes rengaines
Avec des phrases vilaines
Et pas puritaines
Elles sont là, elles traînent
Pas lointaines

Et elles gênent
Parce qu'elles craignent.
Oubliées les idées sereines
D'intelligence pleines

De nos musiciennes
De nos comédiennes
De nos historiennes

Place aux cris des hyènes
Aux aboiements des chiennes
Qui explosent ma boîte crânienne.

lundi 15 octobre 2012

Où sont nos héros


Est il tabou de casser les mythes. 
Ces images d'Epinal qu'on nous colle à la figure avec interdiction de penser à autre chose.
 
Ces héros de pacotille dont les aventures sont nées entre deux beuveries.
 
Ces criminels de guerre qu'on inscrit de force dans notre inconscient 
et qui embellissent les murs de nos villes.

Ces escrocs de l'Humanité qu'on fait passer pour des Dieux vivants 
et pour lesquels on a inventé des histoires à dormir debout.

J'ai envie de donner
un coup de pied
dans ce tas de fumier.
nos vrais héros sont morts oubliés
ils ont été sans témoins vite enterrés
L'Histoire n'a pas retenu leurs Noms
ils étaient beaucoup trop bons
Elle nous a craché que les criminels
en insultant l'Eternel
Elle a tapissé nos monuments
avec ces pseudo grands
qui même disparus
polluent nos rues
et dont les noms pour des années
nous donneront la nausée

Il y a des murs pas mûrs

C'est après avoir été rejeté et insulté sur un mur que m'est venu l'idée de ce poème. La liberté d'expression n'est jamais acquise d'avance et ne se prône pas. elle se vit. Il ne suffit pas de se dire tolérant pour l'être. La tolérance est une pratique quotidienne. On peut l'être un jour, jamais ou pour toujours.




Il y a des murs
qu'il faut mieux éviter
Quand ils sentent le renfermé
Il y a des murs
Qu'il faut mieux raser
Que s'y attarder
Il y a des murs
Qu'il faut mieux oublier
Si on ne veut pas s'énerver
Il y a des murs
Où les fées pourraient faire des merveilles
Si les belles paroles masquaient mieux l'odeur de fiel
Il y a des murs
Qu'on adore visiter
Quand ils sont bien animés
Il y a des murs
Qui sont des murailles
Où règne la pagaille
Animée par des canailles
Qui mènent des batailles.
Il y a des murs
Qui respirent la paix
Et surtout le vrai
Où on ne se fait pas insulter
Quand on dit des vérités.
Il y a des murs
Où il faut être hypocrite
Pour avoir les mérites
Où on n'est pas respecté
Même en tant qu'invité

Tous ces murs forment un sacré labyrinthe pour lequel , il n'y a pas de plan et où il faut s'y aventurer pour découvrir le Monde.
FB concentre dans un modèle réduit le monde avec ses qualités et ses imperfections.
À vous de le découvrir et de vous faire votre propre idée.

mardi 9 octobre 2012

Ma migraine


J'ai une grande douleur
pour mon grand malheur
on appelle ça migraine
ce n'est vraiment pas de veine
j'ai mal à la tête
et pourtant je n'ai pas fait la fête
je m'en vais boire un café
et avaler un cachet
en espérant voir le mal partir
et vous offrir un sourire
en guise de bonjour
à tous mes amours

samedi 6 octobre 2012

rime en toute HEURE

Dormeur marcheur
Contrôleur
Malheur au resquilleur
Clin d'œil à l'horodateur
Clin d'œil au voleur
Clin d'œil au menteur
Métro pas dodo ni boulot
Trop chaud
Journaux. Cadeau
Bonbon pour bobos
Bonbons haribo
Dehors bâbord non tribord
Couple femme enfant
Marchant joliment
Doucement sourire
Remis cadeau
Pas halal haribo
Enfin premier merci
Pour démarrer
Journée
Studio télé
Un peu de gaité
Pour égayer
Croissant café
Pour ne pas sombrer
Émission très variée
Avec beaucoup de réchauffés
Public bigarré

Un peu trop serré
Entre un catholique coincé
Et un barbu libéré
Qui aimait siffler
au lieu de prier
Direction métro gaîté

tristesse

Une femme vient de passer à l'instant
Elle est triste, le regard larmoyant
Elle parle en marchant
Elle marche en pleurant
Envie de l'aider
Sans l'effrayer
Envie de la soulager
Et l'aider à oublier
J'écris en direct
Ce n'est pas la fête
Elle s'est calmée
Les larmes asséchées
Je vais vous laisser
Et essayé de l'approcher
Ce fut un échec.
Elle a refusé mon aide.
J'esquisse un sourire.
La colère était plus forte que la tristesse.
Ainsi va la vie .
Les chemins ne se croisent pas toujours :)).

Se lever

Se lever avant les oiseaux
Qu'on devine derrière les rideaux
Qui adorent picorer
Les petites graines distribuées

Pour rêver

Pour rêver,
le lieu doit s'y prêter
Pour bien réfléchir
On doit s'y bien sentir
On peut ainsi se poser
Et tout imaginer
Les bonnes questions
Comme leurs solutions
Ainsi dans son coin,
Ça aide à faire le point.
Sur tout et rien
Sur le mal et le bien
Avec l'objectif de donner un sens à sa vie
 

dimanche 30 septembre 2012

Tout a une fin


Les grandes histoires d'amour
Se terminent bien un jour
On adore parler des préludes
On hésite à aborder les incertitudes
Et quand elles se terminent
On ne voit que de mauvaises mines.
Pourtant une histoire d'amour
n'est que parenthèse Tout court.

Main dans la main

Main dans la main
Nous marchons sur le chemin
En direction de notre destin
Loin de l'esprit malin
Espérant gagner notre pain
Pour de meilleurs lendemains.
Nous ne voulons pas mourir de faim
Ni une vie de chiens
Nous sommes des êtres humains
Nous sommes des Africains

samedi 29 septembre 2012

Le prix de la peur

Les politiques nous vendent de la peur
mais ce ne sont que des menteurs
.
Ils nous vantent leurs solutions
qui ne sont que des illusions.

De la poudre aux yeux
pour les malheureux

aux idées
simplistes,
propre à tous les racistes.

C'est grave de perdre son humanisme
en flirtant avec l'extrémisme .

Ce n'est que

Ce n'est qu'un poème virtuel
qui peut tout à fait virer au réel
Sous le regard de l'éternel

Imagine que

Imagine que je sois
Celui que tu vois
quand juste avant
Il s'était mis devant
Ce que tu appelles chemin

Et que je nome destin
Il te regarde droit dans les yeux
comme un vilain petit curieux
Tu le fixes de manière brève
Persuadée que ce n'est qu'un rêve.
Il te répond d'un joli sourire
Et là tu sais que tu va connaître le pire

samedi 22 septembre 2012

Il coule le sang, il coule tout le temps, le sang syrien

« Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
mais je me tâte en vain pour trouver la blessure »
Charles Baudelaire
quand je lis ça,
je pense au peuple syrien.
Ces souffrances hantent mon quotidien.
Je me sens honteusement désarmé
et face à son désarroi, je suis dépité

je ne trouve pas les mots
pour exprimer mes maux
ancrés au plus profond
de mon esprit morribond
 
 

La fin d'une histoire

C'est la fin d'une histoire
Malgré tous mes espoirs
De vouloir y croire.
C'est la fin d'une romance
Que je vous annonce
Et ce n'est pas une récompense
.
Une page est tournée
Pour l'éternité
Mais pas oubliée

Ne soyez pas surpris
Même si ça éblouit
Ce n'est qu'une péripétie

Une étape , un détour
Sur un long parcours
De ce qu'on appelle l'amour

Fallait il continuer ?
étouffer la vérité ?
Ou plutôt tout arrêter ?

Sans aucun dédain,
C'est peut être mon destin
Mais pas encore la fin

J'ai choisi de m'y plier
Sans vouloir renoncer
au désir d'aimer

Au plaisir de la vie
Auquel j'ai déjà joui
Il n'y a point d'oubli

Les beaux souvenirs
Ont effacé le pire
Pour ne pas les subir

Il ne reste dans ma tête
Que les jours de fête
Même si c'est tout en miettes

vendredi 21 septembre 2012

Je dis non à la corrida, je dis oui à la vie

Je suis totalement
Et définitivement
opposé à la corrida.
Ce n'est pas de la culture
Mais de la torture
Ce n'est pas de l'écologie
Mais de la folie
Ce n'est pas un spectacle
Mais une débâcle
Celle de la conscience
Face à l'innocence
D'un pauvre animal
Victime d'un mal
exception à la constitution
Instauré en promotion
D'une criminelle organisation
Que certains appellent tradition
Et que je souhaite interdit
Au nom du droit à la vie
Et au refus de la souffrance

jeudi 20 septembre 2012

hésitation

Je suis tiraillé entre l'envie d'écrire quelques vers et travailler.
Laissez moi encore hésiter, le temps juste d'un déplacement
je reviens vite à vous pour peut être décidé
de vous livrer quelques un de mes sentiments
que je souhaite ici partager

voyage surprise

Il fallait quand même oser
Prendre un billet aller
Pour un coucou à l'amitié

Prendre le taureau par les cornes

et faire des milliers de bornes
Sans prévenir personne.

Je ne l'avais jamais fait,
même si cela me plaisait.
Débarqué ainsi à l'improviste
et pas pour faire le touriste.

Partir sur un coup de tête,
juste pour faire la fête.

Imaginez le regard des incrédules
fixant toujours la même pendule.

Sans douter un instant,
de l'importance du moment
et que la surprise était pour demain.
J'aurais mangé du bon pain
Et à ce moment, je n'aurais pas faim.

Je serais au milieu de l'assistance
à honorer de ma présence,
ce moment si attendu,
parmi un public détendu.
Je croiserais le regard troublé
de celle que je ne pouvais oublier
en rêvant du moment où on s'était rencontré.

ma contribution

J'ai déposé une toute petite pierre
qui se rajoute à l'édifice
comme un prière
sans artifice

je ne veux plus croire

Je ne veux plus croire à ce que je vois
je veux garder en moi l'image de toi
je maudis la loi sans foi
qui broie cent fois
nos âmes pleines d'effroi
et qui donne froid
quand on est sans le toit

Look at my eyes

Look at my eyes
and discover your smile
I'm your mirror at this time
shake my hand
and left the heat climb up
along your arm
to caress your heart
and feel the depth
of friendship

Le peuple



Le peuple a besoin de poésie
pour adoucir les séquelles de la tyrannie
et adoucir ses lendemains sans vie
mais que personne n'oublie
qu'elle raconte la Syrie
et son peuple meurtri

Le soleil

Le soleil s'est levé à l'horizon
il a étiré ses doux rayons
qu'on découvre à travers les vallons.
se déplaçant au rythme des saisons
et tremblant au son des canons.

fait d'hiver

ll y a quelques mois,
un évènement t s'était produit dans l'est lyonnais
mais personne ne le savait
même pas moi
c'est par hasard que je l'ai appris
ça s'était passé en janvier
avec une affaire de policiers.
ils n'étaient pas d'ici
et ça avait tourné à la bavure
ils roulaient sur l'avenue principale
à la poursuite d'un homme en cavale
quand ils repèrent une devanture
c'était un cyber café

ils remarquèrent du monde
qui formaient une ronde
assez pour eux pour dégainer

flash ball et arme de poing
tout le monde contre le mur
ils en étaient sûrs
de l'homme au coin

ils dégagèrent les clients
et embarquèrent leur cible
qui leur semblait crédible
mais c'était le gérant
qu'ils prirent pour un voleur
ils le coffrèrent
et lui était en colère
et pensait qu'était venue son heure

il a refusé d'en causer aux médias
peur des représailles
et d'être pris en tenaille
et pour l'immédiat
il a choisi de se taire
sur son histoire
que j'ai voulu croire
et que j'ai raconté en vers.

La rumeur

La vraie rumeur
c'est pire qu'une tumeur
son effet de propagation est fulgurant
même quand il n'y a pas de répondant.
Elle agit vite ,sans prendre de gants,
sur l'environnement
et pour la calmer,
il n'y a que la vérité
si on ne veut pas faire le bonheur
de tous ces sacrés menteurs

Je voudrais t'offrir un verre.

Je voudrais t'offrir un verre
Au milieu du désert
assis à même la Terre,
ignorer l'effet de serre
et surtout la guerre
,
laisser loin derrière
,
en vivant à une autre ère,
Respirer un autre air
en visitant le Caire
loin de mes galères,
pour apaiser mes colères
et écrire des vers
sur les belles pierres
que m'a offert
une amie très chère.
Elle s'appelait Claire
et était originaire
du département du cher.
On s'était découvert
lors d'un voyage en mer.


Je chanterai l'amour

Je chanterai l'amour
pour toujours,
je le crierai aux oreilles des sourds
je le dessinerai avec de jolis contours
je le ferai découvrir aux esprits lourds

mercredi 19 septembre 2012

trois notes et puis s'en vont

Il suffit d'un souffle sur les ailes
de la belle hirondelle
pour bousculer toutes les voyelles.
Il suffit de quelques cours de solfège,
lointain souvenir de collège,
Pour oser le sacrilège.
il suffit de quelques notes d'une partition,
pour créer une subtile illusion,
sans créer la moindre confusion,
en mêlant le fa majeur et le do mineur
associés à des demi-temps de bonheur
complices de crochets bien joueurs.

samedi 15 septembre 2012

Ces riens qui servent à rien mais bon, c'est rien


Il est né spontanément
puis a disparu soudainement
pour renaître lentement
et bien heureusement
je l'ai aimé tendrement
j'espère en jouir longuement
mais pas rapidement


Ces petits riens
qui font du bien
qui accompagnés
d'un coup de main
ou d'un coup de rein
valent mille baisers :)))
 

Et puis à partir d'un rien
même pas de la taille d'un acarien
on arrive à faire le malin
et même le vilain.

Mais ces riens, on y tient
quand on est un simple terrien.
Entre de bonnes mains,
celles d'un magicien,
ils font beaucoup de bien.
Pas besoin d'être académicien
pour faire le lien
avec les miens
ni d' historiens
trop dans le besoin
qu'on croise en chemin
avec au dos un bulletin
pour annoncer la fin
en attendant les martiens

la rime en ion

En période d'élections,
on évoque plutôt des propositions,
même chez l'opposition,
proposées lors des conventions
Il y a rarement des interventions
ça déplait à l'opinion
qui préfère s'occuper de ses oignons,
c'est valable pour les états de l'union
qui sont en communion
pour empêcher les violentes démonstrations
contraires à la constitution
qui n'apportent aucune solution.

jeudi 13 septembre 2012

parti socialiste

Il reste quoi de la démocratie
Dans le parti de martine Aubry
Quand les militants sont réduits
Malgré leurs désirs de vie
à n'être que de simples zombies
Ou au mieux des béni oui oui
à qui on désigne l'heureux élu
Qui feint le malentendu
Devant une assistance abattue
Après la décision rendue

Commémorations

 
À quoi bon les commémorations
utilisées comme des solutions
pour masquer nos trahisons
au chaud dans nos maisons.
À quoi bon pleurer nos morts
qui ne demande aucun effort,
quand dans le passé,
nous avons choisi d'abdiquer.
Des noms à n'en plus finir,
de ceux qu'on n'a pas vu partir.
Des discours hypocrites
pour se donner un air démocratique.
Et tous ses beaux portraits
qui défilent sans regret,
le temps d'un tour d'horloge,
avant que ça nous prenne à la gorge
Nos esprits sont bloqués sur l'avant,
mais nos yeux pleurent au présent
Aveugles sans souffrances
Ignorant les importances
D'un monde cruel
Bien réel

dimanche 9 septembre 2012

C'est la rentrée

C'est vraiment la rentrée
Les enfants bien habillés
Leurs copains retrouvés
Tout sourire en avant
avec de belles dents
étaient les enseignants
avec comme atout,
la discipline au cou,
pour venir à bout
d'un programme chargé
pas forcément périmé
mais loin de l'actualité

samedi 8 septembre 2012

Charlotte Soula

Elle est algérienne issue de l'immigration,
elle a changé son prénom lors de son intégration,
Ce n'était pas assez , alors elle a changé de religion
et elle a suivi les conseils de soral qui prône l'assimilation
et comme elle aime faire le
s choses à fond et sans hésitation
elle a rejoint le front national de la francisation
et servir marine lepen fut sa décision
même si elle prône pour sa famille la délocalisation.
Pour charlotte Soula , c'est la solution
et tant pis si c'est vu comme une punition.
Pour certains, n'est pas mort, l'esprit de la colonisation
et ne pensez pas que c'est de l'affabulation
Lisez la suite de ma dissertation
c'est une véritable désolation.

Sincèrement, je vais vous dire rien à cirer.
Pour moi, c'était l'occasion de m'amuser
à faire de la prose sans aucune allusion
à aucune institution.
Depuis la révolution
nous en avons vu des contorsions
et malgré les évolutions
de la constitution
même les gens mignons
tombent dans la confusion
dans une réelle frustration.
A chacun ses communions
ou plutôt ses désunions
Moi, j'ai ma propre opinion
loin des désillusions

mercredi 5 septembre 2012

Aux morts

Quand tu ouvres les yeux
et que tu vois le soleil briller
alors pense aux malheureux
qui, la nuit, ont été mitraillés,
victimes de l'indifférence
 du monde entier
à leurs souffrances,

qui préfère s'accrocher
à la non ingérence
que vouloir soulager
sa propre conscience.

dimanche 2 septembre 2012

Cheval

Je me sens bien
débarrassé de mes liens,
et galopant dans les flots.
Oui,Je suis un animal beau.
Un vrai pur sang,
la crinière au vent
et quelque soit le temps.
je ne crains pas la colère de la mer
et encore moins celle de la Terre.
Je galope libre comme l'air,
tête haute et regard fier.
Je suis sans peur
mais avec un gros coeur
fidèle et éternel serviteur
de ceux qui croient au bonheur.

samedi 1 septembre 2012

Au fil du temps



On a beau reculer
pour éviter le grand saut
On a beau se cacher
derrière des masques beaux,
ça sera toujours la vérité
qui aura le dernier mot
même quand on refuse de s'accepter,
on est rattrapé par nos maux
que nous impose la réalité.

jeudi 23 août 2012

La vie est un plaisir

A la vie
j'aime sourire.
à mon amie
j'aime lui faire plaisir
Dans mon lit.
j'aime frémir
quand le corps se raidit
avant de bondir.
et d'être repris
pour mieux jouir
avec envie
 sans délire
et sans cri.
Le corps s'offrit un répit
avant de repartir
en buvant jusqu'à la lie
le doux élixir
qui se répandit.
Il finit pas se vêtir
de ses habits
pour ne pas mourir
de son délit
en ayant en ligne de mire
qu'il ne s'agit que d'un jeu de l'esprit.

mercredi 22 août 2012

le barbier


Mon visage s'est fait plaisir
Il s'est offert un barbier.
Il ne supportait plus ces rires
Quand on le voyait mal rasé
Alors ne pouvant plus tenir
Il a accepté de se laisser malmener.
Et pour ne pas souffrir
La peau fut enduite d'une crème satinée.
La vue du rasoir faisait frémir
Et la lame bien affûtée,
assez dangereuse pour faire gémir
une gorge tendrement déployée,
s'était mise sans coup férir
tranquillement à se promener
en évitant évidemment le pire.
La lame adorait être commandée
et avant de voir les poils périrent
elle les trituraient sans les blesser.
En va et vient et sans courir,
elle suivit un parcours balisé
avant de laisser découvrir
une peau radieuse et apaisée
qu'on avait envie de nourrir
Avec un baume parfumé
pour le sentir avec plaisir.

dimanche 19 août 2012

Il est encore temps

Il est encore temps,
d'ouvrir les yeux sur ce monde éprouvé
même si depuis longtemps
pour beaucoup les secondes sont comptées.

Le moment n'est plus aux complaintes,
elles sont inutiles et que feintes.

L'heure aujourd'hui n'est qu'à l'action,
en raison de la trop grande dégradation,
dans ce pays qui à l'heure de la révolution
vit une trop terrible situation,

faite de souffrances et de désespoirs
et à qui on demande de croire
à une solution négociée
avec une Russie mal aimée.

La confiance en l'Onu
ils l'avaient eue
mais à part faire des réunions
et proposer des sanctions
ça n'a servi à rien
à cause de ces chiens
du conseil de sécurité
peu intéressés à aider
un peuple sinistré.
Ils en sont à se compter le matin
et à penser à leurs voisins
pulvérisés par une bombe.
Plus besoin de tombes.

La ville est devenue un cimetière
à ciel ouvert.
que le sinistre Bashar
a livré aux charognards.

Les cheveux gris

Ce n'est pas donné à tout le monde
d'avoir des cheveux gris
même les chauves nous envient
Ils racontent l'histoire de toute une vie
On adore les exhibés et jamais les coupés
même si ce n'est pas une preuve de virilité
 Ils sont toujours source de curiosité.
Je préfère dire qu'ils sont argentés
c'est plus sympa à prononcer 
Quand certains nous voient en retraité
on répond qu'on n'est pas blessé
et on les invite à dialoguer
en général tout finit avec un sourire
et au moment de partir
on n'oublie pas de sortir
les photos souvenirs




http://www.myspace.com/music/player?sid=16544233&ac=now

samedi 18 août 2012

Le temps

Le temps ignore la distinction
entre présent, passé, futur.
Il est tout à la fois et ça ne sert à rien
de l'enfermer dans une horloge ,
il n'obéit à personne.
Il rythme au compte goutte l'information
Il donne la juste mesure
sans distinguer le mal et le bien
Il n'a aucune opinion, chacun se la forge
et pense avoir la bonne

Le temps ignore la distinction entre présent, passé, futur. Il est tout à la fois et ça ne sert à rien de l'enfermer dans une horloge , il n'obéit à personne.

Poutine, Raspoutine

Poutine est un puissant

Poutine est un tyran

Il veut mettre tout le monde au pas

mais en Russie, on ne veut pas

voir l'intelligence enfermée

derrière des barbelées.

Il y a des femmes qui luttent,

même si contre des murs, elles butent

elles ne sont pas seules au combat.

D'autres sont ici et là

avec leurs contines

contre Poutine

le dictateur

sans coeur

qui pour une blague

te condamne au goulag