Sohamino

mardi 31 décembre 2013

aux amnésiques de l'humanité

Où êtes vous les amnésiques?
non, vous n'êtes pas magnifiques.

vous avez de drôles de dons,
celui d'apprendre de pseudos leçons

et de chercher à en donner
même si elles sont à gerber.

vous êtes porteurs de haine
et ça me fait trop de peine.

je vous vois , aimer les tyrans
qui tuent mères et enfants.

et oh combien, je vous plains
d'avoir pris le mauvais train.

celui des pires assassins
des vieux et des bambins.

Je vous vois jubiler
comme des écervelés

bouffant du isme
uniquement par mimisme

vos gesticulations
ne sont que soumissions

vous n'êtes pas des révolutionnaires
mais des mercenaires
et vos idoles du hezbollah
larbins des ayatollahs,
des criminels
pour l'éternel



lundi 9 décembre 2013

Mon voile, mon étoile


Elles portent le foulard
comme un étendard,
narguant les regards
de beaucoup de connards.

Elles sont bien voilées
souvent éclairées
et pas déprimées
comme ces demeurés

qui s'agitent tous seuls
quand ils dégueulent
leurs propos bien veules
sur leurs belles gueules.

c'est leur liberté
d'aimer se voiler
et de s'affirmer
quitte à s'humilier


Elles aiment être vues
sans être mises à nu
Souffrant des mots crus
une fois dans la rue .

appliquant par foi
de très vieilles lois
que les autres voient
comme un drôle de choix

Et puis à côté
des pieuses affirmées
Il y a les tarées
et les affamées
qui veulent se marier.

D'autres pour s'amuser
ou pour imiter
comme à la télé
Les martyrisées

Et sans oublier,
celles, habituées
à dévisager,
les jamais voilées

Les toisant de loin
ou bien d'un coin
mais toujours au moins
avec grand soin

Aux dernières nouvelles,
Ce n'est que chez elles
qu'elles aiment être belles
et se sentent pousser des ailes.

lundi 2 décembre 2013

La solitude

Où sont passés les bruits
qui hantèrent mes nuits,
elles même éblouies,
encore aujourd'hui ?

Où sont passés les silences
qui précédèrent ma naissance,
fruit de la puissance
de l'obéissance ?

Où sont passés les amies,
croisées durant ma vie,
qui ont goûté au lit
et qui m'avaient tout pris ?

Je me sens seul à cette heure,
sans aucun honneur.
Pour mon plus grand malheur,
brisé est mon cœur.

Je souffre cet hiver,
un genou à Terre,
perdu dans mon désert
et ma vie de misère.

Et la dernière trouvaille,
je n'ai plus de travail
en ces temps de pagaille,
où règne la canaille

pas de projet en vu
et je ne suis plus au jus
même si j'ai tout lu
ce qui est dans la rue.

Je ne suis qu'un vagabond
qui tourne en rond ,
en faisant des bonds
pour éviter les cons,

un homme qui vit d'art
et qui fixe tout du regard,
comme un énorme phare
tant qu'il n'est pas trop tard

le blanc, le brun, le noir,
tout ce qui est à voir,
sans réel pouvoir
et sans vraiment y croire.

Je cherche un chemin,
qui ne me coûte rien,
pour mes lendemains,
qui en ont bien besoin .

J'ai failli me vendre
sans chercher à comprendre
pour ne pas finir en cendres
Ou finir par me pendre.

J'ai trouvé mon guide
tout à fait lucide
qui a comblé les rides
de mes instants livides

Je me sens apaisé
auprès de ma bien aimée,
qui a relégué au passé
mon esprit tourmenté

Elle m'a fait oublier
les moments attristés
et a contribué
à surtout me relever

Je me suis reconstruis,
repris goût à la vie,
retrouver l'énergie
grâce à mes amis

Il est temps de partir.
Il est temps d'en finir,
de cesser d'écrire
et de s'en sortir.