Sohamino

jeudi 23 août 2012

La vie est un plaisir

A la vie
j'aime sourire.
à mon amie
j'aime lui faire plaisir
Dans mon lit.
j'aime frémir
quand le corps se raidit
avant de bondir.
et d'être repris
pour mieux jouir
avec envie
 sans délire
et sans cri.
Le corps s'offrit un répit
avant de repartir
en buvant jusqu'à la lie
le doux élixir
qui se répandit.
Il finit pas se vêtir
de ses habits
pour ne pas mourir
de son délit
en ayant en ligne de mire
qu'il ne s'agit que d'un jeu de l'esprit.

mercredi 22 août 2012

le barbier


Mon visage s'est fait plaisir
Il s'est offert un barbier.
Il ne supportait plus ces rires
Quand on le voyait mal rasé
Alors ne pouvant plus tenir
Il a accepté de se laisser malmener.
Et pour ne pas souffrir
La peau fut enduite d'une crème satinée.
La vue du rasoir faisait frémir
Et la lame bien affûtée,
assez dangereuse pour faire gémir
une gorge tendrement déployée,
s'était mise sans coup férir
tranquillement à se promener
en évitant évidemment le pire.
La lame adorait être commandée
et avant de voir les poils périrent
elle les trituraient sans les blesser.
En va et vient et sans courir,
elle suivit un parcours balisé
avant de laisser découvrir
une peau radieuse et apaisée
qu'on avait envie de nourrir
Avec un baume parfumé
pour le sentir avec plaisir.

dimanche 19 août 2012

Il est encore temps

Il est encore temps,
d'ouvrir les yeux sur ce monde éprouvé
même si depuis longtemps
pour beaucoup les secondes sont comptées.

Le moment n'est plus aux complaintes,
elles sont inutiles et que feintes.

L'heure aujourd'hui n'est qu'à l'action,
en raison de la trop grande dégradation,
dans ce pays qui à l'heure de la révolution
vit une trop terrible situation,

faite de souffrances et de désespoirs
et à qui on demande de croire
à une solution négociée
avec une Russie mal aimée.

La confiance en l'Onu
ils l'avaient eue
mais à part faire des réunions
et proposer des sanctions
ça n'a servi à rien
à cause de ces chiens
du conseil de sécurité
peu intéressés à aider
un peuple sinistré.
Ils en sont à se compter le matin
et à penser à leurs voisins
pulvérisés par une bombe.
Plus besoin de tombes.

La ville est devenue un cimetière
à ciel ouvert.
que le sinistre Bashar
a livré aux charognards.

Les cheveux gris

Ce n'est pas donné à tout le monde
d'avoir des cheveux gris
même les chauves nous envient
Ils racontent l'histoire de toute une vie
On adore les exhibés et jamais les coupés
même si ce n'est pas une preuve de virilité
 Ils sont toujours source de curiosité.
Je préfère dire qu'ils sont argentés
c'est plus sympa à prononcer 
Quand certains nous voient en retraité
on répond qu'on n'est pas blessé
et on les invite à dialoguer
en général tout finit avec un sourire
et au moment de partir
on n'oublie pas de sortir
les photos souvenirs




http://www.myspace.com/music/player?sid=16544233&ac=now

samedi 18 août 2012

Le temps

Le temps ignore la distinction
entre présent, passé, futur.
Il est tout à la fois et ça ne sert à rien
de l'enfermer dans une horloge ,
il n'obéit à personne.
Il rythme au compte goutte l'information
Il donne la juste mesure
sans distinguer le mal et le bien
Il n'a aucune opinion, chacun se la forge
et pense avoir la bonne

Le temps ignore la distinction entre présent, passé, futur. Il est tout à la fois et ça ne sert à rien de l'enfermer dans une horloge , il n'obéit à personne.

Poutine, Raspoutine

Poutine est un puissant

Poutine est un tyran

Il veut mettre tout le monde au pas

mais en Russie, on ne veut pas

voir l'intelligence enfermée

derrière des barbelées.

Il y a des femmes qui luttent,

même si contre des murs, elles butent

elles ne sont pas seules au combat.

D'autres sont ici et là

avec leurs contines

contre Poutine

le dictateur

sans coeur

qui pour une blague

te condamne au goulag

jeudi 16 août 2012

Ma rose

Ma rose
je lui cause
à petites doses
quand je me pose
le temps d'une pause
Ce matin, elle m'a tendu un baiser que j'ai refusé.
Cette nuit,j'avais envie d'elle mais elle m'a boudé


Mon dernier message

Malgré mon regard attristé,
les larmes ne veulent pas couler.
Mon coeur est trop desséché,

alors J'ai pris un peu de mon sang
sans prendre de gants.
J'ai tracé sur le banc
ce que j'avais dans le coeur,
mes histoires de peur
et mes sauts d'humeur
C'était mon dernier message,
adressé aux gens de passage,
avant mon dernier voyage.

souvenir des Habous partie 2

 
Il faisait tellement chaud
Dans ce magnifique quartier.
Je cherchais des regards
Que je voulais emporter.
le soleil était haut,
les gens se faisaient rares.
Personne ne voulait être filmé
et pourtant, ils étaient beaux
Ils n'avaient aucune tare.
Une plastique à faire rêver.
Ils étaient plus que normaux
Et rien à voir avec des racontars
Je les croisai le pas pressé
ils formaient des petits lots
Et ils n'étaient pas ringards
Ils étaient bien habillés
Certains en tenue Mao
D'autres en costard.
Il était midi passé
Et j'avais vraiment trop chaud.

souvenir des Habous partie 1


je venais d'être déposé
au pied d'un quartier
c'était celui des artisans
aux techniques d'antan
les rideaux étaient baissés
et les rues désertées
j'étais aux aguets
l'appareil prêt
à tout voler
cette immense beauté
de ce quartier d'arts
et seulement du regard.
J'étais émerveillé
par toute cette légèreté
qui s'offrait en spectacle
de manière impeccable.
Je me sentais apaisé
par ces formes équilibrées.
c'était un vrai trésor
fruit d'un véritable effort
des hommes du passé
fiers de leurs nobles métiers.
Il ne nous reste que les souvenirs
qui ne pourront jamais mourir
Et les secrets bien gardés
et à jamais effacés
témoins vivants
du temps d'avant
que nul ne pourrait oublier
en visitant ce si beau quartier

mardi 14 août 2012

Le chat

Ce n'est pas parce qu'il ne miaule pas
qu'il n'est pas là
ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas
qu'il n'est pas là
ce n'est pas parce que tu ne le sens pas
qu'il n'est pas là
ce n'est pas parce qu'il ne bouge pas
ce n'est pas parce qu'il ne mange pas
ce n'est pas parce qu'il ne boit pas
ce n'est pas parce qu'il ne dort pas
ce n'est pas parce qu'il ne pleure pas
que tu dois ignorer ton chat
En réalité même pas là
il est là
Good Morning

samedi 11 août 2012

rupture de jeûne

Une atmosphère épouvantable
régnait autour de la table
pourtant, c'était Ramadan.
Mais à chaque an
c'était la même rengaine
avec toujours sa haine.
Je n'avais aucun appétit
juste envie d'un pipi
pour ne pas supporter ces tronches.
Personne ne bronche.
De la table, je m'écarte.
Ma voisine devient rouge écarlate.
Je ne suis plus là
à souffrir de leur blabla.
Je préfères la solitude
à leur ingratitude
manger des pierres
qu'écouter leurs prières.

jeudi 2 août 2012

L'Atlantique m'a tendu les mains

L'Atlantique m'a tendu les mains
alors que je l'admirais de loin.
À peine gêné par le soleil de midi
en cette journée de vendredi,
je savourais son immense beauté
qui de gauche à droite voulait m'impressionner .
Il avait sorti le grand jeu
et il s'en fallait de peu
que je ne succombasses à ses avances
Quand ce n'était pas à ces remontrances.
Malgré le noir étendard
qui Comme un dernier rempart
flottait souvent en vain
pour répandre le bien,

j'ai refusé son étreinte
Mais il est allé de sa complainte.
Elle était par les vagues rythmée
À peine par le vent dérangée.

Des nageurs courageux
au regard fougueux
n'avaient pas hésité
dans ses bras à plonger
pour disparaître dans la blanche écume
en laissant beaucoup d'amertume,
les malheureux,
derrière eux.

De l'aube au crépuscule

De l'aube au crépuscule,
Je ne suis qu'une simple minuscule.
Insignifiante anonyme particule
Qui la nuit tombée brille en majuscule
Sous le regard des étoiles filantes,
admiratrices éphémères et souriantes
de mon âme vagabonde
Qui rejette ce monde
qui m'impose ses choix de vie
jusqu'aux mots dits.

C'est dans la solitude de la nuit
que mon esprit s'épanouit
à l'abri des tristes regards
prisonniers de leurs cauchemars.
Point besoin de sommeil
pour découvrir le pays des merveilles.
Et pour vivre heureux,
il suffit de fermer les yeux.

J'ai découvert l'amour

J'ai découvert l'amour au bord d'une route,
il s'était posé sur l'ombre de mes doutes.
Je marchais sans but
trempé par une pluie drue.
Sur le contour d'une goutte trop lourde,
j'y lisais beaucoup de mes bourdes.

Alors que je croyais en jouir,
elles avaient fini par me nuire.

je m'étais retrouvé au pied du mur
et de ça, j'en étais bien trop sûr.

Au loin brillaient quelques rayons de soleil,
ils donnèrent naissance à un arc en ciel.

J'y avais deviné le regard d'un couple.
J'avais l'impression de voir double.

Leur immense sourire à la vie
déteignait sur le paysage gris.

C'était comme un partage au bonheur
que j'avais souhaité de tout cœur.

Je dégustais du bout des lèvres l'amitié
qu'ils m'avaient donné à goûter.
Suffisamment pour me flaire planer
Et me retrouver dans un autre monde entraîné.

Je me sentais tellement bien.
J'étais entouré des miens.
Leurs voix lointaines me parvenaient.
Mais flotter dans les airs, elles semblaient.
Ça ressemblait à un rêve tout en couleur
qui me mettait de bonne humeur.
Même si la réalité m'attendait au tournant
Je dégustais avec délice ce moment
d'autant plus qu'en plein ramadan
Alors que la faim avait pris les devants
J'avais besoin de me nourrir
Pour ne point mourir

Les nourritures cérébrales
Soulageaient bien mon mental.

Et à défaut de calmer mon estomac
elles m'évitaient d'être las.

J'aurai préféré des douceurs célestes
Mais elles seront réservées à mes vieux restes.