Sohamino

mardi 31 décembre 2013

aux amnésiques de l'humanité

Où êtes vous les amnésiques?
non, vous n'êtes pas magnifiques.

vous avez de drôles de dons,
celui d'apprendre de pseudos leçons

et de chercher à en donner
même si elles sont à gerber.

vous êtes porteurs de haine
et ça me fait trop de peine.

je vous vois , aimer les tyrans
qui tuent mères et enfants.

et oh combien, je vous plains
d'avoir pris le mauvais train.

celui des pires assassins
des vieux et des bambins.

Je vous vois jubiler
comme des écervelés

bouffant du isme
uniquement par mimisme

vos gesticulations
ne sont que soumissions

vous n'êtes pas des révolutionnaires
mais des mercenaires
et vos idoles du hezbollah
larbins des ayatollahs,
des criminels
pour l'éternel



lundi 9 décembre 2013

Mon voile, mon étoile


Elles portent le foulard
comme un étendard,
narguant les regards
de beaucoup de connards.

Elles sont bien voilées
souvent éclairées
et pas déprimées
comme ces demeurés

qui s'agitent tous seuls
quand ils dégueulent
leurs propos bien veules
sur leurs belles gueules.

c'est leur liberté
d'aimer se voiler
et de s'affirmer
quitte à s'humilier


Elles aiment être vues
sans être mises à nu
Souffrant des mots crus
une fois dans la rue .

appliquant par foi
de très vieilles lois
que les autres voient
comme un drôle de choix

Et puis à côté
des pieuses affirmées
Il y a les tarées
et les affamées
qui veulent se marier.

D'autres pour s'amuser
ou pour imiter
comme à la télé
Les martyrisées

Et sans oublier,
celles, habituées
à dévisager,
les jamais voilées

Les toisant de loin
ou bien d'un coin
mais toujours au moins
avec grand soin

Aux dernières nouvelles,
Ce n'est que chez elles
qu'elles aiment être belles
et se sentent pousser des ailes.

lundi 2 décembre 2013

La solitude

Où sont passés les bruits
qui hantèrent mes nuits,
elles même éblouies,
encore aujourd'hui ?

Où sont passés les silences
qui précédèrent ma naissance,
fruit de la puissance
de l'obéissance ?

Où sont passés les amies,
croisées durant ma vie,
qui ont goûté au lit
et qui m'avaient tout pris ?

Je me sens seul à cette heure,
sans aucun honneur.
Pour mon plus grand malheur,
brisé est mon cœur.

Je souffre cet hiver,
un genou à Terre,
perdu dans mon désert
et ma vie de misère.

Et la dernière trouvaille,
je n'ai plus de travail
en ces temps de pagaille,
où règne la canaille

pas de projet en vu
et je ne suis plus au jus
même si j'ai tout lu
ce qui est dans la rue.

Je ne suis qu'un vagabond
qui tourne en rond ,
en faisant des bonds
pour éviter les cons,

un homme qui vit d'art
et qui fixe tout du regard,
comme un énorme phare
tant qu'il n'est pas trop tard

le blanc, le brun, le noir,
tout ce qui est à voir,
sans réel pouvoir
et sans vraiment y croire.

Je cherche un chemin,
qui ne me coûte rien,
pour mes lendemains,
qui en ont bien besoin .

J'ai failli me vendre
sans chercher à comprendre
pour ne pas finir en cendres
Ou finir par me pendre.

J'ai trouvé mon guide
tout à fait lucide
qui a comblé les rides
de mes instants livides

Je me sens apaisé
auprès de ma bien aimée,
qui a relégué au passé
mon esprit tourmenté

Elle m'a fait oublier
les moments attristés
et a contribué
à surtout me relever

Je me suis reconstruis,
repris goût à la vie,
retrouver l'énergie
grâce à mes amis

Il est temps de partir.
Il est temps d'en finir,
de cesser d'écrire
et de s'en sortir.

mercredi 27 novembre 2013

Le bonheur à deux

Etre à deux en amoureux
Vivre sans peur, son bonheur
dans la joie et la foi
main dans la main
sur le chemin
de ce à quoi on croit
guidé par notre coeur
pour des jours heureux




dimanche 17 novembre 2013

Jour et nuit

Je les vois tous les matins
s'en allant avec leurs chiens,
tous les jours dans la même rue
pour surtout être bien vus.
Ils vous regardent de bien haut
même s'ils ne sont pas très beaux.
Ainsi, ils mènent leur vie,
à peine être sorti du lit
Ils adorent se croiser,
et parler de jeux de télé.
Quand elles se mettent à pisser,
parlant des bêtes attachées,
Ils aiment faire les étonnés
pour un acte bien programmé.
Les trottoirs même pas nettoyés
débarquent des enfants dégoutés,
d'être obligés de surfer
entre toutes ces crottes pas ramassées.
C'est le tour des pervenches
Qui viennent prendre leur revanche
elles sont là bien cachées
Alors que vous vous garez
et le café à peine avalé
L'addition a déjà été salée.
Quand les élections arrivent,
on découvre à la dérive des apprentis politiciens
qui s'étripent pour un rien
Ils s'improvisent colleur d'affiches
pour des candidats un peu trop riches
Pas pour leur culture ou intelligence
mais pour leur désinvolture et négligence
c'est au tour des ivrognes
qui traînent sans vergogne
dans des rues déjà sombres
Où ne traîne aucune ombre
hormis celle des murs
dont personne a cure
Il y a des bruits,
ceux de la nuit,
miaulement de chats
mouvement de rats.
Il y a des cris
d'amour et de vie
qu'on imagine
comme une comptine.
Celle de la voisine
ou de la cousine.
À peine arrivé déjà contrôlé.
En uniforme,
et pas aux normes.
Droit à la totale
Et l'amende fatale.
Erreur d'écrire
Et de conduire
Car la police,
N'est pas novice
Vice contre vice
En cas d'homicide
Parole contre parole
Et pour toi , la taule
Oublie la médaille
Quand t'es une racaille
C'est pour la canaille
Qui fout la pagaille.
Temps que je m'en aille
Y'a plus rien qui vaille
sans aucun travail
Là je me les caille
Bye les amis, bye

Le temps qui passe

Je cours après les événements,
le temps, les gens, avant, pendant,
devant, doucement mais sûrement,
en marchant, courant, criant, hurlant
 

dimanche 3 novembre 2013

Soupir

Rien n'est plus présent qu'un soupir
murmuré lors d'un délire
qui donne envie de dévêtir
celle qu'on veut découvrir
et surtout éblouir
avant de la voir partir
et qu'elle ne soit plus qu'un souvenir
loin de tout repentir
même si c'est à faire frémir
et qu'on finit par en mourir
pour surtout éviter le pire
au moment de dormir
ou de s'évanouir
victime des divers dires

lundi 28 octobre 2013

Révolte

Il s'est engouffré le vent,
sans pour autant prendre de gants.
Explosée , la fenêtre
qui était en bois d'Hêtre,
envolé l'énorme toit
qui embellissait ma joie,
pulvérisé le décor
mettant à nu mon corps.
Il ne restait plus rien
de ce que j'avais en biens
sauf le très grand miroir
qui était intact ce soir.
Malgré les terribles ravages,
je voyais mon visage,
Il était tout lumineux,
comme celui des bienheureux.
J'étais réellement vivant
dans ce monde en mouvement.
Même si tout était détruit
noyé dans les bruits de la vie,
je voulais toujours y croire,
éloigner le désespoir,
pouvoir me reconstruire
en gardant le sourire.

Sinistrose

Le temps est trop moche,
pas envie de prendre l'air
et pas un sou en poche
pour un resto pas trop cher
et toujours pas d'embauche.

J'appelle un de mes frères
Il arrive avec une torche,
faisant un peu trop le fier
avec son verre de scotch
à demi plein et qu'il serre
bien fort de la main gauche.
mais complètement de travers
Bien sûr qu'il se cache
à la vue de notre père
trop peur d'une pêche
Sous les yeux de notre mère

Alors un peu lâche
Il file vers son repère
loin des zones de recherches
Pour vider son verre.
Loin de sa débauche,
je calme mes nerfs.
Les maux, je les mâche.
Des mots, j'en fais des vers
Puis je prends une bêche
Pour tout mettre sous Terre.
Ma vie est trop sèche
Dans ce monde , je me perds.
Même quand j'allume une mèche,
je ne vois pas plus clair,
dans ce monde de lèches
qui préfère la guerre
sans aucune attache
et entouré de vipères.
Je sens que je décroche
Je ne suis qu'un pauvre hère

mercredi 23 octobre 2013

Fourvière

De la colline,
quand la nuit vient remercier le soir
et dérouler son voile noir,
on devine
de longs filets lumineux
se jeter dans l'horizon brumeux.

 

Adossée sur la colline de Fourvière,
se dresse une Basilique,
oh combien magnifique
et de son Histoire si fière.
Elle nous offre un spectacle magique
des plus pyrotechniques
en l'honneur de la capitale des lumières.
Attraction touristique
et très évangélique,
elle reste un lieu de prières.

samedi 28 septembre 2013

détente

Le soleil a réussi à illuminer
avec ses rayons les plus beaux
l'espace où je m'étais installé.
Le lieu était propice aux mots,
partagés, avec ma bien aimée
qui s'écoulaient en flots
sans se déchaîner,
pour caresser nos maux
qui se faisaient oublier
dans le reflet des eaux
qui coulaient juste à côté.

Le temps était au chaud
et j'avais apprécié
ce n'était jamais de trop
quand il fallait se lâcher
et s'étendre sur le dos
pour mieux savourer
ce qu'on appelle, le repos,
évidemment du guerrier (th)
 
 

mercredi 4 septembre 2013

ILHAM

Happy birthday 
 
Inestimable amie vénérée,
Longtemps totalement ignorée.
Honneur m'est enfin donné,
Après tant de douces complicités,
Même si tu es un peu gênée,

De pouvoir te souhaiter
bonheur et santé
et de poursuivre après l'été
notre profonde et agréable amitié

mercredi 21 août 2013

Taisez vous à jamais


Ne me parlez plus de résistance,
ni de toute forme d'impuissance.
Ne me parlez plus de démocratie,
ni de toute forme de tyrannie
À quoi bon tous ces discours,
vomis nuits et jours,
sur les ondes radio
et les réseaux sociaux.
Du contenu creux et insipide
qui sonne faux dans le vide,
tenu par des soi-disant intelligents
qui ne sont que des malfaisants.
Cessez de faire des promesses
aux cœurs en détresse.
Ils vous ont cru
mais ils ont vu.
Vous leur avez menti
et n'ont plus aucune envie
Ils ont rêvé de liberté
mais ils ont été abusés
Ils ont cru à la justice
mais ont eu le droit au supplice
Aujourd'hui, ils sont en colère
et ils le payent cher.
Ils n'ont plus aucun espoir,
plus de désir d'y croire.
Tout ce qui vibrait dans leur chair
et auquel il croyait dur comme fer
est totalement détruit.
Ils se sentent en bouillie.
Plus de foi en eux,
abandonnés par leur Dieu.
Ils espéraient la fin de la corruption
et trouver des solutions.
Mais ils continueront à subir,
quitte à en mourir,
les difficultés au quotidien,
une vie de chien . (Th)

mercredi 14 août 2013

Egypte, la démocratie en berne

On a demandé au peuple de choisir sa destiné
mais le scrutin n'a pas eu la bénédiction de l'armée
qui ne veut pas qu'on touche à ses jouets préférés .
Le pouvoir a donc été renversé, 
le président élu, vite emprisonné,

des pantins illégitimes ont été affichés et
les intérêts de l'armée bien protégés.
Le peuple n'a plus que ses larmes pour pleurer
et son sang versé
pour sa nouvelle majesté,
le général sissi chef des armées.

mardi 30 juillet 2013

le téléphone

Le téléphone ne sonne pas
Depuis ce matin, il n'a pas vibré
Même pas un appel du banquier
Pour un chèque rejeté
Ou d'un client stressé
Pour un Ordi qui n'aurait pas démarré
Certains préfèrent le couper
Pour ne pas être dérangé .
Moi, j'espérais le voir chanter
Et trouver un message de ma bien aimée.
J'avais cru que les batteries avaient lâché
Non , on m'avait simplement oublié
En ce jour d'été
Le téléphone est resté muet
J'ai même voulu tricher
En appelant quelques abonnés
Mais personne n'a décroché
Le poème est terminé
et le téléphone n'a toujours pas sonné .

Peine, oh ma peine

J'écris des poèmes
pour faire passer mes peines
J'accroche des mots
Pas les plus beaux
sur ma tristesse.
Ils parlent de ma détresse
Qui résiste au temps
Qui résiste aux gens
Elle est aux soupirs
Face à l'avenir
Qui agonise
à cause de nos bêtises

lundi 29 juillet 2013

Adieu révolution

Le monde est en berne
Ils ont osé tué l'espoir
Les esprits sont ternes
Plus personne veut y croire
Ils ont réappris à avoir peur
Mais sans aucune pudeur
Ils y avaient pourtant cru
Quand ils chantaient dans les rues

Aux slogans contre les tyrans
Mais tout est parti avec le vent

Tout n'est plus que fumée
Dans les rues désertées

Au loin, on voit briller les baïonnettes
Qui avancent au son des trompettes

Le peuple berné se réjouit
Après avoir été ébloui
Pour lui , c'est terminé
Il est fatigué, il est désabusé
Il a sorti le drapeau blanc
Pour accueillir le tyran
Et éviter le bain de sang
Pour le récompenser
Il ne sera pas écorché
Et retrouvera son pain émietté
Dont on l'avait privé
Il continuera à travailler
Pour ne pas mourir affamé.
Il pourra toujours rêver
Mais juste en pensée
Et jouer à se faire peur
Pour son plus grand malheur

Un moment

Assis sur un banc,
Caressé par le vent
Je suis le solitaire amant.
Je prends les devants,
tout en pensant
que malgré le temps,
les bons moments
sont toujours présents
et pour longtemps.

Migraine

J'ai un mal d'enfer,
ça se passe dans ma tête.
J'en perd mes repères,
ça me rend trop bête.
J'ai envie de crier,

depuis tout à l'heure,
pour juste supporter,
cette horrible douleur.
Mais rien à faire,
à part ce silence,
Celui de la mer,
en guise de réponse.
Mais qu'ai je fait,
au bon Dieu,
lui seul le sait,
pour ne pas aller mieux.

Je ne l'ai pas invitée,
cette sacrée migraine,
qui est venue squatter,
en se prenant pour une reine,
mon pauvre cerveau,
qui n'en veut plus de tout ses maux.
Je mène la résistance,
sans froncer les sourcils,
Contre les souffrances,
que mon médecin de ville,
déjà sur la route,
ne va pas tarder,
sans aucun doute,
à bien solutionner.
En attendant, je préfère,
prendre mon mal en patience,
même si, à rien ça ne sert.
C'est une question de conscience

jeudi 25 juillet 2013

Réflexion

J'ai rassemblé toutes mes idées
assis face à la cheminée.
J'aurai pu, ailleurs me retrouver,
comme, face à la télé,
mais hier, je l'ai brisée,
ne pouvant plus la supporter.
Il y avait bien ma fiancée ,
la nouvelle de cet été
mais elle a préféré m'abandonner,
me trouvant trop dérangé.
J'avais aussi pensé téléphoner
à un bénévole de SOS Amitié,
mais ils avaient tous démissionné
de peur de devenir cinglés.
Même mon compagnon préféré,
Un chat tigré habitué à mon pallier
avait , les lieux , déserté .
Par la fenêtre, il s'était jeté
et au cimetière s'était retrouvé.
J'étais par tous ignoré.
Même le feu du foyer
refusait de dévorer
les pages déchirées
que je lui avais donné,
celle d'une vie périmée
que je voulais oublier.
Le fardeau du passé
restait accroché
à ma destinée
avec fidélité.

amour en panne

Elle était debout
Comme toujours
De bon matin
Au milieu du jardin
Illuminé par un soleil
Qui faisait des merveilles
Mais Raide comme un pieu
Contemplant les cieux
Qui n'offraient aucune pluie
Même durant la nuit.
Pour son jardin desséché
Qu'elle voulait voir arroser,
Reprendre goût à la vie
Richement nourri .
Mais rien n'arrivait,
le jardin se mourrait
L'espoir s'éteignait
L'amour s'éloignait
Pour d'autres jardins
Pour d'autres lendemains
Pour une histoire sans fin

j'ai plongé mes yeux

J'ai plongé mes yeux
dans un nouveau jeu
Qui m'a entraîné
Dans de nouveaux lieux
Celui des bienheureux.
j'ai découvert d'autres libertés
pour des plaisirs sans limites
loin des mœurs et des rites.
Ce n'est point une banalité
de jouer avec les interdits
mais ça donne du piment à la vie.

Sous la pluie

J'étais sous la pluie
à l'abri d'un buis,
un instant de vie,
isolé des bruits.

J'ai voulu savouré,
avec sérénité,
un peu de liberté,
avec ma bien aimée,

en ne pensant à rien ,
ignorant les miens,
simples terriens,
réunis sans liens.

C'était agréable,
plus qu'incroyable,
d'être ainsi vulnérable
sans le moindre voile.

Le regard des autres
ressemblait au notre ,
celui des apôtres,
dans un champ d'épeautre.

Muguet du premier mai


J'ai cueilli du muguet
du premier mai.
J'en ai trouvé
en allant au pré
Je l'ai déposé
Plutôt étalé
sur une grande table
En bon bois d´érable
J'avais cru
que c'aurait plu
Mais il en fut rien
Malgré le mal de chien
Que je m'étais donné
Pour ma bien aimée
À devoir me lever
Malgré le danger.

J'ai donc décidé
De tout ramasser
Et de le distribuer
Des le jour levé
A la première venue.
Elle est apparue
Tout de rose vêtue
J'étais tout ému
De m'approcher d´elle
Je me sentais des ailles
Comme une hirondelle.
Elle était très belle
Même sans maquillage
Y avait qu'à voir son joli visage
Indemne du moindre marquage
Qui ressemblait a un paysage
Sans le moindre défaut
Au service de tout ce qui est beau
Pour régner avec ceux d'en haut
Et partager de jolis mots

les mots

Des mots cadeaux
Des mots joyaux
qu'on offre en lots
pour soigner des maux
et qui sont de véritables sceaux
Pour des poèmes toujours beaux

Ados amoureux

Ados égarés
à l'âge périmé,
ils ont choisi de s'aimer
sans être perturbés
par les regards désabusés
des témoins dépassés
choqués par leur amour
au grand jour
né d'une rencontre furtive
de deux âmes fugitives
libres d'une étreinte
véritable contrainte
subie dans leur existence
en véritable souffrance.
Les voilà nos amants,
des regards , se jouant,
main dans la main
se glissant des câlins
de bonheur plein
et sans penser à demain.

bonheur

hier, j'ai croisé le bonheur
celui que partagent deux coeurs
j'étais de bonne humeur
en compagnie de ma jolie fleur
aux milles couleurs
et aux belles valeurs.
Nous avons oublié nos peurs,
et surtout le monde des horreurs
pour un intense moment de bonheur

amour

Ignoble existence imposée
Loin de nos rêves de bonheur apaisé
Horriblement refoulés
Aux calendes du passé
Malgré notre amour partagé

Une simple page

Je ne veux pas être une simple page,
écrite à la va vite avec rage
Un souvenir écrit à l'eau de rose
Une parenthèse en guise de pause
Qui finira par s'évaporer
Ou qu'on finira par enterrer

Aucune frontière nous a intimidés
Aucune difficulté, nous a retardé

Nos disputes étaient notre quotidien
Mais c'était très enfantin.

Juste des histoires de prise de pouvoir
Pour meubler le vide du soir
Des la nuit et jusqu'au matin
c'était l'heure des câlins
Mais même dans le meilleur des mondes, tout a une fin
Et rien ne sert de faire le malin

La ligne d'horizon

Des fleurs ont poussé
Sur la ligne d'horizon
Sous un ciel étoilé
Dominant des vallons

Je suis parti en exploration
Découvrir l'inconnu
Avec l'ambition
De tout mettre à nu

Je me suis armé
en bonnes intentions
Toujours bien outillé
Pour de belles confrontations

J'ai prévu des plongées
Tout en profondeur
Histoire de savourer
Les délices du bonheur

Peu importe de n'être pas le premier
La magie est dans la rencontre
Et même si j'arrive le dernier
Il y aura toujours du plaisir à prendre
Et autant à donner ou partager .
Il en naîtra un souvenir
Sans parole et image
Qui aura du mal à mourir
Car il sera le fruit d'une rage
Qui s'annonce avec sourire
Pour un amour bien sage.

Les silences

il y a certains silences
qui sont pire que des remontrances
des mots qu'on nous adresse
et qui nous agressent

des paroles qu'on refuse de boire
tellement on ne peut y croire
des bouffées de chaleur
qui produisent de la peur

des incompréhensions
qui loin d'être des bénédictions
brouillent la parole
et c'est pas de bol.

Il ne reste plus qu'à se taire
et ce n'est pas pour plaire .
mais quand gronde l'orage
il vaut mieux rester sage

et ne pas aggraver la situation
en espérant une solution.

Lettre à une amie

Tu vas partir
et je vais en pâtir.

Plus personne à appeler,
plus savoir avec qui partager,
nos secrets délires
qui frisent la satire.

Qui pourra m'écouter ?
Qui pourrai je taquiner ?
sans rien subir,
à part un doux soupir,
même pas rêvé
et auquel je me suis habitué.

C'est sans rire
que je vais subir,
ces jours d'été,
sans pouvoir t'aimer.

Je vais me nourrir
de nos souvenirs,
des instants passés
que tu m'auras laissés.

Je sais que tu vas revenir
et que je pourrai à nouveau te chérir,
t'enlacer, t'embrasser, te respirer
et rattraper tout ce temps égaré

Et ce poème Heureux d'avoir pu l'écrire
Il ne voulait pas de mes tripes, sortir.

jeudi 27 juin 2013

Je ne suis que

mercredi 19 juin 2013

j'ai trempé ma plume

J'ai trempé ma plume immaculée
dans le creux d'un encrier
Avec le temps, elle en a connu
même parmi les plus farfelus
des étroits, des profonds, des gros
Des moches, insignifiants, des beaux
Des modèles à l'encre rouge
d'autres où la plume bouge.
Des fois, on ne voit rien,
souvent la plume s'y sent bien
quand c'est bien humide,
et qu'elle n'a point de rides
Ces encriers ont fait mon bonheur,
m'en ont fait voir de toutes les couleurs
Ils m'ont aidé à traduire mes sentiments
Et presque par tous les temps
Ils étaient là pour mes plus belles pages
Pas forcément les plus sages
Un jour je les mettrai dans un tiroir
Ca serait la fin d'une belle histoire
La plume ira se reposer
Pour un repos bien mérité
Moi j'abandonnerai tous mes jardins
pour m'interroger sur mon destin.

grisâtre

Grisâtre

Il fait un temps gris
qui se prête à la poésie.
Mais j'en n'ai point envie.
Et pour aujourd'hui
Et jusqu'à tard la nuit
J'ai surtout envie
D'être agréablement ébloui
Par les joies de la vie
Et ne pas mourir d'ennui
Face à un paysage terni
Par une froide pluie
À bientôt les amis ♥

Rendez vous mystère

Rendez vous mystère
Loin de mes affaires
C'est dans 1 heure
Pour mon bonheur
Un peu trop agité
Mais Bien déterminé
À en faire un moment
De pur renoncement
Comme dans un tour de magie
Au plaisir de la vie.
J'ai mangé mon pain noir
La veille au soir.
Maintenant, je vois mieux
Grâce à mes yeux
Et non à mes vieux
Qui sont aux cieux
Oubliées les règles
Je me sens des ailes
Libre comme l'aigle
Léger comme l'hirondelle
Je plonge dans mes rêves
Le temps d'une trêve
Je suis Adam sans Ève
Libérant ma sève
Avant qu'elle ne soit fève
Et s'élève pour devenir élève

partout où

Partout où les drapeaux flottent
Règnent les bruits de bottes
Qui sentent souvent la crotte

Partout où les gens se laissent faire,
la liberté se paye très chère
et le dernier mot revient à la guerre.

Partout où on vénère les dictateurs,
on ne connait que la peur
et le peuple subit le malheur.

Partout où on lève la tête,
c'est que pour bientôt sera la fête
et le peuple ne sera pas en reste.

Partout où on rejette la tyrannie,
c'est la fin des hégémonies
Et le début d'une nouvelle vie

commémorations

Il n'a rien à faire de la paix.
Il préfère mener la guerre,
même s'il en fera les frais,
comme avant, son grand -père .
Il n'a du passé rien conservé,
aucune trace de séquelles.
Les plaies se sont refermées
sur les blessures cruelles.

Quelques bandes vidéos
De l'actualité de l'époque
Rappelle les jeunes héros
Dont même les médailles se troquent

Comme partout avant
La même effervescence
On va de l'avant en oubliant
Les vielles souffrances.

Les jeunes rêvent des anciennes gloires
Fiers d'un passé imaginaire
Ils veulent vraiment y croire
quitte à le payer très cher.

Ils finiront par retomber sur leurs pieds,
écorchés dans leurs certitudes,
déçus par les effets de la réalité,
Et surtout par toutes les ingratitudes.

voyage en mer

Mon écriture tangue sur le papier
Au gré des mouvements du chalutier

qui avance sur une mer point agitée
Dans un bruit sourd auquel on s'est familiarisé.
C'est l'heure du petit déjeuner
J'ai envie de tartines beurrées,
accompagnées d'un bon café
J'attends que d'autres puissent se lever .
Je déteste ne pas partager
Et ne pas être accompagné
Avec cette mission au service de l'humanité
Il s'est créé une forte solidarité
entre personnes très variées
avec de fortes personnalités
qui ont su se surpasser
pour que la mission puisse se réaliser

un moment de plaisir

Je n'ai pas voulu,
au tout début,
Jusqu'au bout aller,
même si j'étais tenté.

Je la toisais de haut,
en pensant à mes mots.

Et pourtant j'en avais envie
De la prendre dans mon lit

La caresser d'une main habile
Avec l'expérience du joueur de billes

Je voulais faire durer le plaisir
Plutôt que vite partir
Attendre d'avoir des sensations
Que me lancer dans la composition
D'un instant de bonheur
Pour le plaisir des cœurs

Je n'étais pas assez chaud
Et je voulais du beau
Elle était déjà bien mouillée
Prête à m'embrouiller
Chaude et toute rose
Elle voulait être prise
Je la regardais
Oh que ça me plaisait
Elle était rigide
Mais pas frigide
Une belle courbure
Mais sans dorure
La tentation était grande
Mais il faut le comprendre
Je devais être prêt
C'est pourtant vrai
La blancheur de sa peau
Ne souffrait d'aucuns maux
Je voulais me surpasser
Mais sans me presser
d'abord penser mon œuvre
Avant les manœuvres.
Le moment était venu
De plonger la plume velue
Dans le liquide fluide
Béni par un druide
Et de la faire glisser
En profondeur
Et avec douceur
En appuyant sur chaque détail
Sans jouer la canaille
J'avais envie de livrer
Aux esprits tourmentés
Le meilleur de mes écrits
Avec des idées pétries
Dans le creuset de la vie
Cette page est toute noircie
De mes vers et de plis
La belle page blanchie
pure comme la vierge marie
Je l'ai couverte d'orties
Qui s'y frotte, tant pis
Et puis ça se savoure
Un peu Comme l'amour
Il faut y avoir goûté
Avant de détester
Il est temps de déposer
La plume dans l'encrier
Et de vous soumettre ce poème
À vous tous, esprits de bohème
Profitez en
Tant qu'il est temps
Tout peut disparaître
Et ne plus renaître
Je pars pour un long voyage
Au pays des rois mages

Bonjour

Avant d'attaquer
cette journée chargée
comme le ciel gris
qui pèse sur nos esprits
je vous offre un peu de poésie
pour vous ouvrir l'appétit
et vous aidez à démarrer
la matinée d'un bon pied

Mon poème, il est né un soir

Mon poème,
tu ne peux y croire
Il est né un soir

Il n'aurait pas du exister
Si elle avait décroché
Le petit combiné
Elle en avait rien fait.
quand il sonnait
Elle le regardait.

Ce combiné, elle le haïssait
quand d'aimer , il l'empêchait
Mais c'est avec lui qu'elle partageait
Les bons moments, les instants vrais,
La voix qui en elle vibrait
Les mots délicieux qu'elle découvrait
Quand ils arrivaient en jet
C'était son jardin secret
Qui de la laideur du monde , l'isolait.