Il s'est engouffré le vent, sans pour autant prendre de gants. Explosée , la fenêtre qui était en bois d'Hêtre, envolé l'énorme toit qui embellissait ma joie, pulvérisé le décor mettant à nu mon corps. Il ne restait plus rien de ce que j'avais en biens sauf le très grand miroir qui était intact ce soir. Malgré les terribles ravages, je voyais mon visage, Il était tout lumineux, comme celui des bienheureux. J'étais réellement vivant dans ce monde en mouvement. Même si tout était détruit noyé dans les bruits de la vie, je voulais toujours y croire, éloigner le désespoir, pouvoir me reconstruire en gardant le sourire.
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