Sohamino

lundi 28 octobre 2013

Révolte

Il s'est engouffré le vent,
sans pour autant prendre de gants.
Explosée , la fenêtre
qui était en bois d'Hêtre,
envolé l'énorme toit
qui embellissait ma joie,
pulvérisé le décor
mettant à nu mon corps.
Il ne restait plus rien
de ce que j'avais en biens
sauf le très grand miroir
qui était intact ce soir.
Malgré les terribles ravages,
je voyais mon visage,
Il était tout lumineux,
comme celui des bienheureux.
J'étais réellement vivant
dans ce monde en mouvement.
Même si tout était détruit
noyé dans les bruits de la vie,
je voulais toujours y croire,
éloigner le désespoir,
pouvoir me reconstruire
en gardant le sourire.

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