Sohamino

dimanche 17 novembre 2013

Jour et nuit

Je les vois tous les matins
s'en allant avec leurs chiens,
tous les jours dans la même rue
pour surtout être bien vus.
Ils vous regardent de bien haut
même s'ils ne sont pas très beaux.
Ainsi, ils mènent leur vie,
à peine être sorti du lit
Ils adorent se croiser,
et parler de jeux de télé.
Quand elles se mettent à pisser,
parlant des bêtes attachées,
Ils aiment faire les étonnés
pour un acte bien programmé.
Les trottoirs même pas nettoyés
débarquent des enfants dégoutés,
d'être obligés de surfer
entre toutes ces crottes pas ramassées.
C'est le tour des pervenches
Qui viennent prendre leur revanche
elles sont là bien cachées
Alors que vous vous garez
et le café à peine avalé
L'addition a déjà été salée.
Quand les élections arrivent,
on découvre à la dérive des apprentis politiciens
qui s'étripent pour un rien
Ils s'improvisent colleur d'affiches
pour des candidats un peu trop riches
Pas pour leur culture ou intelligence
mais pour leur désinvolture et négligence
c'est au tour des ivrognes
qui traînent sans vergogne
dans des rues déjà sombres
Où ne traîne aucune ombre
hormis celle des murs
dont personne a cure
Il y a des bruits,
ceux de la nuit,
miaulement de chats
mouvement de rats.
Il y a des cris
d'amour et de vie
qu'on imagine
comme une comptine.
Celle de la voisine
ou de la cousine.
À peine arrivé déjà contrôlé.
En uniforme,
et pas aux normes.
Droit à la totale
Et l'amende fatale.
Erreur d'écrire
Et de conduire
Car la police,
N'est pas novice
Vice contre vice
En cas d'homicide
Parole contre parole
Et pour toi , la taule
Oublie la médaille
Quand t'es une racaille
C'est pour la canaille
Qui fout la pagaille.
Temps que je m'en aille
Y'a plus rien qui vaille
sans aucun travail
Là je me les caille
Bye les amis, bye

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