La solitude
Où sont passés les bruits
qui hantèrent mes nuits,
elles même éblouies,
encore aujourd'hui ?
Où sont passés les silences
qui précédèrent ma naissance,
fruit de la puissance
de l'obéissance ?
Où sont passés les amies,
croisées durant ma vie,
qui ont goûté au lit
et qui m'avaient tout pris ?
Je me sens seul à cette heure,
sans aucun honneur.
Pour mon plus grand malheur,
brisé est mon cœur.
Je souffre cet hiver,
un genou à Terre,
perdu dans mon désert
et ma vie de misère.
Et la dernière trouvaille,
je n'ai plus de travail
en ces temps de pagaille,
où règne la canaille
pas de projet en vu
et je ne suis plus au jus
même si j'ai tout lu
ce qui est dans la rue.
Je ne suis qu'un vagabond
qui tourne en rond ,
en faisant des bonds
pour éviter les cons,
un homme qui vit d'art
et qui fixe tout du regard,
comme un énorme phare
tant qu'il n'est pas trop tard
le blanc, le brun, le noir,
tout ce qui est à voir,
sans réel pouvoir
et sans vraiment y croire.
Je cherche un chemin,
qui ne me coûte rien,
pour mes lendemains,
qui en ont bien besoin .
J'ai failli me vendre
sans chercher à comprendre
pour ne pas finir en cendres
Ou finir par me pendre.
J'ai trouvé mon guide
tout à fait lucide
qui a comblé les rides
de mes instants livides
Je me sens apaisé
auprès de ma bien aimée,
qui a relégué au passé
mon esprit tourmenté
Elle m'a fait oublier
les moments attristés
et a contribué
à surtout me relever
Je me suis reconstruis,
repris goût à la vie,
retrouver l'énergie
grâce à mes amis
Il est temps de partir.
Il est temps d'en finir,
de cesser d'écrire
et de s'en sortir.
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